Je suis assis là
Je me tiens coi
Son regard posé sur ma nuque, sur mon cou
M'irrite, me gratte,
Et le temps passe,
Lentement.
Engoncé, à l'étroit
Dans mon costume droit
Je remplis les pages de lettres mortes
De lignes faites de mots indifférents
De colonnes austères pleines de chiffres semblables.
Je suis assis là
Je m'y tiens, quoi...
Ma vision à la lune s'élève par à-coups
M'invite, me happe
Et le temps s'efface,
Rapidement.
M'évader, par les toits,
Passer l'arbre à gauche
Je m'emplis d'images, fenêtres, portes
De lignes courbes dérivant de phrases en sentiments
De colonnes légères pleines de feuilles innombrables...
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