Mon cou me gratte, mon désir de liberté me démange je voudrais fuir ce travail fastidieux pour m'envoler vers d'autres horizons.
La lune est si belle, je sens qu'elle m'appelle
elle me dit suis-moi, viens je t'emmène vers les étoiles...
Un instant j'oublie les comptes et l'oeil sévère de mon chef, je ne suis plus dans ce bureau
mais assis dans mon lit je regarde par la fenêtre les étoiles qui brillent et qui me font rêver - je m'évade un instant pour contempler l'univers -
Mais je reviens petit à petit dans la réalité
je me sens prisonnier marchant dans cette tempête de neige où seuls mes pas marquent le paysage enneigé aussi froid que mon travail - et que mes habits rayés de prisonnier -
Puis tour à tour je change de rôle et de position, allongé sur un sofa je dors à poings fermés et je repars dans ma rêverie
il fait très chaud je sens le soleil sur ma peau, je suis pieds nus sur la plage et la mer vient me chatouiller les orteils. C'est si bon...
Et me voilà grimpé sur un monument aux morts et j'invite les passants à se réveiller.
Fuyez la réalité, autorisez-vous à rêver. Personne ne vous volera vos rêves, bougez, chantez, aimez et voyagez... Riez, vous êtes vivants.
Le jour a succédé à la nuit et je m'étire assis près de la fenêtre ouverte où je sens le vent léger et frais qui m'apporte l'odeur de la terre. Voici le printemps qui s'éveille. Je m'autorise encore un instant de rêver...
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