C’était d’aller à vélo, dans une ville sans pistes, avec les trottoirs et les bagnoles, les portières qui s’ouvrent, les voitures à l’arrêt qui partent soudain à reculer.
C’était l’écolo à vélo toujours le sac sur le dos.
C’était les flaques d’eau, les ornières les bouches d’égout et au bout c’étaient les rond points pour jouer sa vie à la roulette russe.
Là c’était soit faire le grand tour ou couper au centre de toutes façons c’était se faire klaxonner à coup sur.
Alors c’était en vouloir à tous ces gens dans leurs boites de fer qui polluent et empestent, me traitent de guignol, tentent de m’impressionner mais c’était pas un mot, pas une plainte, c’était serrer les dents, ils auraient été trop contents.
C’était les 4X4 plus larges plus gros plus forts c’étaient aussi les camions qui empêchent de remonter la file.
Puis c’était le parking, le manque de place, la guerre.
Au bout de quelques recherches, c’était bon, alors c’était la journée avec son train train.
Le Chapelin
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